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Le design sprint est un processus d’innovation centré sur le design thinking qui a pour objectif de passer d’une idée à un prototype en un minimum de temps (généralement 5 jours).
L'objectif de cette méthode est donc d'accélérer la recherche d’une solution à un problème dans la conception d’un produit.
Comme le design thinking, cette méthode est centrée sur l’innovation, sur la créativité et sur l’utilisateur. On retrouve donc un processus qui englobe la recherche utilisateur, l’identification des problèmes, le prototypage, les tests, etc.
Le design sprint comme le design thinking consiste donc à utiliser une variété d’outils et de techniques afin de proposer une solution sur-mesure à un projet en particulier.
Créé à la base pour les start-ups, le design sprint est finalement une méthode inspirée par le design thinking et le Lean Startup.
Afin d’avoir une méthode standardisée, des grands groupes tels que Google divisent cette méthode en plusieurs étapes et plusieurs jours.
On obtient donc une méthode qui s’étend sur une semaine :
En vérité, le design thinking et le design sprint ne sont pas si différents, ce ne sont pas deux aspects qui s’opposent.
Le design thinking est un ensemble de méthodes, d’outils qui permettent une innovation dans la conception d’un projet. Il représente l’état d’esprit qu'une équipe doit avoir pour créer une expérience utilisateur optimisée.
Le design sprint à lui tout seul n’est rien. Il a besoin d’une design thinking. En fait, le design sprint est un processus packagée, standardisée des méthodes du design thinking.
Le design thinking est donc une notion plus large qui prend en compte de nombreux aspects concernant les méthodes d’innovation.
Le design sprint représente un processus et des étapes s’inspirant du design thinking donc.
Le design sprint est une méthode de design et de conception très réputée. Elle doit sa popularité à sa facilité de compréhension et de mise en place.
Les avantages du Design Sprint sont les suivants :
A la base, le design sprint, contrairement au design thinking, était une méthode réservée au start-ups, aux petites entreprises en recherche d’innovation et de nouvelles idées.
Cette méthode est en fait efficace pour démarrer et tester une idée de la meilleure des manières. L’objectif est d’avoir un processus encadré par un délai, afin de ne prendre aucun risque dans le développement et d’avoir des retours rapides.
Mais aujourd’hui, de plus en plus d’entreprises et d’indépendants utilisent cette méthode pour leurs propres projets. On retrouve parmi eux des designers freelance, des agences, des PME, etc.
Cette méthodologie est utile dans la mesure où vous souhaitez tester rapidement une idée sans pour autant investir lourdement dans celle-ci.
Elle n’est donc pas idéale pour les projets qui demandent de la recherche UX sur le terrain comme des interviews et différents tests utilisateurs qui demandent plus de temps.
La seule recherche dans le design sprint se trouve sur le dernier jour, avec la phase de test, où vous pourrez avoir les retours des utilisateurs
Dans un premier temps, la méthode du Design Sprint ne peut pas être gérée à l’aide d’une personne où d’une équipe non qualifiée.
Pour une exécution efficace et des résultats garantis, il faut une équipe avec des expertises différentes afin d’être sûr de tout maîtriser.
Une équipe de design sprint doit être composée de :
Le Design Sprint est un processus d’une semaine avec pour chaque jour un objectif bien clair. Voici donc les différentes étapes du Design Sprint.
Avant toute chose, il est important de définir quels sont les objectifs à atteindre pour que toute l’équipe marche vers la même direction.
Cette première étape consiste à comprendre quels sont les problématiques qui existent concernant le projet. Cela passe par de la recherche sur vos utilisateurs notamment.
Cela peut s’apparenter à l’UX research. Le but ici est de comprendre le plus possible quels sont les utilisateurs concernés.
Posez-vous les bonnes questions :
Réunissez avec votre équipe donc toutes les observations faites. Récoltez le plus de données quantitatives et qualitatives possibles.
Appuyez vous pour cela du parcours clients type concernant le produit et des différentes techniques de personas.
Le but finalement est de déterminer exactement quel cible vous allez traiter au cours de la semaine et quelles sont les problématiques sur lesquelles se concentrer.
Le décideur doit donc en fin de journée sélectionner un client type et une problématique précise concernant un événement du parcours d’achat.
Suite à la journée de recherche et d'établissement de la cible et du problème à résoudre, il est temps de commencer à chercher des potentielles solutions.
Ici, nous sommes un peu dans une phase de brouillon où tout le monde réfléchit à des idées plus ou moins innovantes.
Pas besoin de précision, le but est de générer le plus d’idées grossières possibles au départ.
Avec un travail d’équipe organisé, les différentes idées générées vont commencer à former des idées de plus en plus précises et concrètes.
Le but final est d’arriver à des croquis de solution convaincants pour passer aux étapes suivantes.
Le mercredi, vous aurez suite au travail de brouillon, de multiples solutions de disponibles. Sachant que vous en avez généré beaucoup pour maximiser les chances d’avoir de bonnes solutions, il faut maintenant trier ces solutions afin de choisir et de sélectionner la solution qui semble la plus cohérente.
Avec votre équipe, vous allez pouvoir suivre un petit processus afin de sélectionner correctement la solution :
Une fois que l’équipe est au clair sur la solution à aborder, vous pouvez mettre au propre la solution en question.
Vous pouvez par exemples, créer un story-board sur un tableau blanc représentant le parcours utilisateur avec une description des étapes de la solution.
Le prototype a pour but de mettre en forme la solution imaginée par l’équipe.
Avec le story board que vous avez créé, vous allez pouvoir élaborer un prototype qui correspond à la solution imaginée par votre équipe.
Ce prototype doit être assez réaliste pour pouvoir être ensuite testé par de réels utilisateurs. Rien ne sert donc de le perfectionner à 100%.
Pour cela, vous pouvez utiliser des outils comme Sketch, Figma ou Adobe XD afin d’élaborer des prototypes assez facilement, sans pour autant passer du temps pour le perfectionner.
Votre prototype doit donc être complet et doit contenir les éléments suivants :
Après avoir créé un prototype réaliste, il faut le faire tester par des utilisateurs. Ce jour-ci, il est important de mettre en place des tests utilisateur complets où vous interrogez les clients, leur donnez des tâches bien précises à faire et un scénario à suivre.
Dans le cas du Design Sprint, rien ne sert d’aller au delà de 5 utilisateurs pour tester le produit. D’après le modèle Nielsen, avec 5 utilisateurs, vous aurez déjà identifié 85% des problèmes. Vous allez donc surement perdre du temps et vous attarder sur des détails si vous recruter plus d’utilisateurs.
Le but est donc d’observer attentivement les différentes sessions des utilisateurs testant votre produit.
Vous pourrez par la suite re-visionner ces enregistrements pour faire un point avec votre équipe pour mettre en commun les observations.
L'utilisation d’un tableau est encore une fois possible. Vous pouvez ranger par colonne les observations en fonction des prénoms des utilisateurs, du type de remarque, etc.
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